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Filière laine en Wallonie : identification du potentiel de valorisation

En 2022, Valbiom a commencé l’analyse du potentiel de valorisation de la laine en Wallonie, dans le cadre du Plan de relance de la Wallonie. L’objectif ? Développer la filière, créer une plus-value économique sur le territoire, diversifier les sources des revenus pour les agriculteurs, le tout en suivant les préceptes de l’économie circulaire.

Le cheptel ovin belge est en forte augmentation. Rien qu’en Wallonie, plus de 97.000 moutons ont été recensés en décembre 2021 contre 70.000 cinq ans plus tôt !

Petit souci : dans notre pays la laine n’est pas le produit principal de l’élevage. Chaque mouton doit cependant être tondu une fois par an. Avec en moyenne, 2 kg de laine brute par tête, le gisement annuel potentiel est d’environ 200 tonnes.

Les éleveurs se retrouvent donc avec des stocks de laine en suint1 à ne savoir que faire. Sans débouché, l’image de la laine auprès des éleveurs se dégrade. Conséquences ? Une diminution générale du respect de la qualité, un cercle vicieux néfaste pour les utilisations dans la filière textile mais aussi un problème environnemental de gestion des déchets. La laine est pourtant un coproduit avec un potentiel de valorisation important, notamment en utilisation locale et circulaire.

La valorisation de la laine en Belgique doit être abordée de manière spécifique. La taille réduite des élevages, le volume de laine disponible, son niveau hétérogène de qualité mais aussi la structure plus artisanale de la filière textile sont autant de paramètres à intégrer sur lesquels travaille Valbiom, pour le développement de solutions adaptées.

1. Laine brute qui n'est pas débarrassée du suint, et qui provient directement de la tonte.

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